Le Collectif Esterel Pour Tous, concentré de connaissances et de bonnes volontés n’a pas d’existence
légale . C’est effectivement que l’on constate que sans structure juridique, il est un moment où les intérêts personnels, les égos et autres phénomènes prennent le pas sur les buts. Une situation
aggravée par les silences du SIPME, par les problèmes de communications, l’impossibilité de réunions, une dégradation dans les relations « humaines » résultats des confinements, crises
COVID. Ainsi « Maintenant que nous sommes dans les résultats, certains tirent le « bateau » dans son sens en fonction de ses intérêts propres ».
Inversement, c’est bien cette absence de contraintes, de recherches de pouvoirs, de la peur de
perdre des adhérents au profit d’une autre structure, cette liberté d’agir qui a fait le succès, la richesse et l’efficacité du Collectif. Vous en avez très largement profité car jamais vous
n’auriez obtenu autant d’adhésions, d’actions au projet OGS. Vous vous en êtes félicités, enregistrant, dans différents documents, comptes rendus, citant le rôle, l’apport : « de
contributeur multi-acteurs centralisé ». Un regroupement qui n’avait jamais été réalisé avant ce jour, d’associations parfois concurrentes, de professionnels, d’individuels et cela sur
les deux départements et même plus. Cette réalité s’est retrouvée dans la communication sur tous supports et a profité directement à la promotion des actions du SIPME et la réalisation de
l’OGS.
Diviser pour régner est une autre solution, elle est contraire aux buts et nécessités de l’OGS
.
07/2013.... 06/2020 ...... Le collectif
« l'Estérel pour Tous » a déjà 7 ans !
Au propre comme au figuré, que de chemins parcourus !
A
l'origine de sa création, c'est le projet de mise en place par l'ONF, dans le cadre de sa politique nationale, d'une RBI (Réserve Biologique Intégrale) dans le Massif de l’Estérel qui a été le
déclencheur.
Le
projet de l'ONF qui a été présenté, s'il regroupait logiquement les 3 Réserves Biologiques Dirigées (R.B.D.) déjà existantes (1980), signifiait aussi l'extension des zones de
protections.
Dans
une RBI l'ONF n'effectue plus aucune opération sylvicole, mais l’accès du public s'il n'est pas systématiquement interdit, peut être restreint, limité et des activités interdites. C'est
l'ONF qui en établit le règlement intérieur.
Parallèlement, nous apprenons que le SIPME (Syndicat Intercommunal de Protection du Massif de l’Estérel) entendait élargir ses activités
et modifier ses statuts.
Le
rôle principal de ce Syndicat était de gérer, coordonner les actions de protection contre notamment les risques Incendie. L'objectif désormais était de mener un projet beaucoup plus ambitieux: "
Mettre en place puis réaliser un Schéma d'Accueil du Public (S.A.P)". A terme, cette réalisation, permettrait d'obtenir le label de GRAND SITE DE FRANCE pour le Massif .
Quel
avenir était réservé aux Usagers, dans ces deux projets ?
En
2014 la situation était déjà bien complexe. Un mille feuilles administratif avec :
Un
ensemble classé, une Zone Natura 2000, un conservatoire du littoral, un parc départemental (06), une dizaine de communes, deux départements et aussi des propriétaires privés, tout ce petit monde
avec des moyens et des politiques "diverses".
Il est apparut évident que les Usagers, dispersés, pratiquant des activités parfois bien différentes, devaient se regrouper. Il
fallait créer une force de propositions pour la pérennisation des Activités de Pleine Nature (APN),
cela dans le respect et la valorisation de cet environnement unique.
LES USAGERS NE POUVAIENT ETRE
ABSENTS
Concertation, compréhension des problèmes, des besoins, partage des connaissances ont permis d'entamer, un
partenariat constructif avec le SIPME et l'ONF et les autres intervenants institutionnels, politiques.